Adel Abdessemed ne fait aucune différence entre...
Adel Abdessemed ne fait aucune différence entre un « médium » artistique ordinaire ( papier, peinture, chiffons, granit ou terre glaise, etc.) et de réels animaux, anciennes créatures de chair et de sang, dont il prend un malin plaisir à nier le statut initial d’êtres vivants, pour les réutiliser, les malaxer, les remodeler comme de vulgaires supports, lui tenant lieu de « matière » créative :
Traduction d’un article d’ ARTNET, décrivant un de ses tableaux animaliers, intitulé «Who’s afraid of the big bad wolf ? » Qui a peur du grand méchant loup ?
( 2011-2012 - David Zwirner Gallery, New York )
http://www.artnet.com/magazineus/features/nathan/adel-abdessemed-2-24-12.asp
« Qui a peur du grand méchant loup », est un tableau large, accroché au mur, dans lequel Abdessemed a rassemblé et compressé 500 dépouilles d’animaux de chasse, issus de la taxidermie, comme un hommage morbide à la tapisserie de Mike Kelley, uniquement faite de poupées en peluche ( réalisée en 1987).
Ces pauvres créatures ( loups, renards, cerfs, chevreuils, etc.) sont immobilisées dans toutes les positions possibles et imaginables, enchevêtrées, cous tordus, sabots par-dessus gueules, les yeux écarquillés.
Abdessemed a passé un chalumeau sur l’ensemble, pour obtenir cette surface grumeleuse de membres bruns et vernis à l'huile de cèdre, ce qui donne à la composition un éclat étrange, carbonisé et monochromatique.
Pétitions à signer ICI contre cette dérive psychopathique inquiétante de l'ART moderne :
https://www.facebook.com/events/147879448692353/148466215300343/?ref=notif¬if_t=event_mall_comment